Les démarches participatives, qui se développent aujourd’hui dans l’ensemble de la société, semblent de plus en plus fréquentes en sciences. Il s’agit pour les chercheurs d’associer des personnes étrangères à la science à des activités de recherche. C’est sur ces questions que porte le sondage réalisé en mai 2016 par ipsos pour la revue La Recherche et le journal Le Monde.
L’actualité scientifique fait partie des sujets préférés des Français : elle semble en effet intéresser les deux tiers d’entre eux, c’est-à-dire davantage que l’actualité économique (une personne sur deux déclare être intéressée), politique (une sur deux également) ou sportive (moins d’une sur deux). La notion de science participative n’est cependant réellement connue que par une faible minorité de la population. Certaines possibilités de participation à l’activité scientifique attirent une majorité de la population : collecter des informations sur l’environnement, participer à un protocole scientifique d’étude de santé, transmettre ses connaissances scientifiques à des jeunes, informer des chercheurs sur son mode de vie. Enfin, trois personnes sur quatre seraient prêtes à autoriser l’accès à leurs données médicales pour les besoins de la recherche. Apporter sa contribution à des travaux de recherche scientifique apparaît en définitive comme une activité assez valorisée où les réserves et réticences sont faibles.