L’accident de Fukushima, au-delà de ses conséquences humaines et matérielles, a eu un impact très important sur le regard porté sur l’énergie nucléaire. Dans le domaine des sciences sociales, nombre de travaux ont cherché à expliquer l’évolution des attitudes au sujet du nucléaire après l’accident.
L’article présenté ici, qui a été publié par plusieurs chercheurs européens dans Environmental Communication, part de l’idée que la plupart des modèles explicatifs repose sur un schéma événement-effet dont le pouvoir explicatif est finalement assez limité. Les auteurs préconisent plutôt de se baser sur un modèle enjeu-réponse dont une différence essentielle avec le précédent est qu’il intègre la mémoire individuelle et collective. Dans leur étude, les auteurs ont ainsi introduit des facteurs mémoriels tels que « Les réponses passées aux incidents nucléaires » ou « Les niveaux d’acceptabilité à long terme ». Au total, 23 pays sont ainsi classés en fonction de la structure de leur mémoire culturelle et de leur réponse à l’accident de Fukushima.
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