L’opinion des Français après la pollution de l’usine Lubrizol

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Pourriez-vous vivre près d’un site chimique ? 

Publié le 23 juin

 

Le média public France 3 – Normandie relaie sur son site internet le document L’analyse du Baromètre IRSN 2020 et détaille les principaux enseignements de celui-ci à ses lecteurs.

La région a été marquée par l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen en septembre 2019. Le journaliste s’attarde donc sur les résultats concernant les installations chimiques. Parmi les installations au potentiel catastrophique, celles-ci prennent la troisième position avec 18 % de citations (+ 1 point par rapport à 2018). Ces résultats sont confirmés par le Baromètre de la sécurité réalisé en octobre 2019 par Odoxa pour Fiducial. À la même question que celle posée dans le Baromètre IRSN, 31 % des personnes interrogées ont répondu « les centrales nucléaires », suivies du « stockage de déchets radioactifs » (21 % de citations) et des « installations chimiques » (17 %). De plus, le niveau d’acceptabilité de ce type d’installation n’a pas non plus évolué cette année par rapport à l’édition 2019 du Baromètre.

En fait, l’édition 2020 ne dévoile pas de changement significatif du jugement des Français sur les installations chimiques. Cette stabilité peut sembler surprenante au regard de l’incendie de l’usine chimique de Lubrizol survenu à Rouen le 26 septembre 2019. Il ressort de la partie 4 du Baromètre que près de 90 % de Français ont entendu parler de cet évènement très médiatisé. Mais celui-ci n’a pas modifié les tendances sur les perceptions des risques industriels en général, en particulier celles sur les installations chimiques. Il n’y a pas d’« effet Lubrizol ».

 

Retrouver l’intégralité de l’article sur france3-regions.francetivinfo.fr.