La Tribune cite le Baromètre IRSN dans un article donnant la parole aux jeunes étudiants du nucléaire

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La Tribune

10 mars 2021

 

Délaissées pendant plusieurs années, les formations pour les métiers du nucléaire retrouvent doucement leur attractivité d’avant 2011. La Tribune, le journal spécialisé en actualités économiques, fait un tour d’horizon de la perception des métiers du nucléaire.

 

La filière souffre du désamour général pour les métiers industriels et d’une mauvaise image spécifique. Pour appuyer ce propos, la journaliste Juliette Raynal recourt aux résultats du Baromètre IRSN 2020 de la perception des risques et de la sécurité par les Français. Cette enquête annuelle réalisée par l’IRSN, a montré que le nucléaire jouissait d’une bonne image auprès d’un tiers des Français seulement. Relativement aux autres sources d’énergie, le nucléaire était avant-dernier. Seul le pétrole affichait une perception plus médiocre, avec environ un quart de bonnes opinions.

En défaveur de l’énergie nucléaire, les Français ont mis en avant la production de déchets nucléaires et le risque d’accident. La première a été jugée comme un argument fort contre le nucléaire par 81 % des Français, le second par 80 %. Inversement, la qualité la plus citée en faveur de l’énergie nucléaire a été l’indépendance énergétique que 67 % des Français ont sélectionnée comme un argument fort pour le nucléaire.

Les jugements négatifs sur la filière ont été accentués par l’accident nucléaire de Fukushima selon Constance Coston, directrice de formation en génie nucléaire à l’INSTN, citée par La Tribune. L’édition 2021 du Baromètre IRSN reviendra justement sur les conséquences de cet accident sur l’état de l’opinion en 2011 et depuis.

 

L’état de l’opinion des Français sur le nucléaire est étudié chaque année en partie 4 du Baromètre IRSN.