Ministère de l’Ecologie et de la Transition Solidaire
Publication Janvier 2019
En avril 2014, le gouvernement français a adopté la première stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). Un rapport, élaboré à cet effet fin 2017, a conclu à la pertinence d’une telle stratégie et a mis en avant des recommandations pour sa révision et son renforcement. Le gouvernement a annoncé sa volonté de poursuivre ces efforts avec la mise en place d’une seconde stratégie.
Ainsi, en janvier 2019, le Ministère de l’Ecologie et de la Transition Solidaire a lancé une consultation du public sur le projet de stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2 (SNPE2) qui courra jusqu’en 2022, l’objectif étant que la SNPE2 soit une composante importante du Plan National Santé Environnement 4.
En prélude aux objectifs stratégiques concernant la SNPE2, le Ministère de l’Egologie évoque le Baromètre IRSN 2018 et la perception des Français vis-à-vis des perturbateurs endocriniens : « la moitié des Français interrogés considérant que ces risques sont forts ». Est ajouté dans un volet « Attentes sociétales fortes », toujours tiré du Baromètre IRSN, que « seuls 13% des Français interrogés ont confiance dans les autorités pour les protéger de ce danger ». Le Ministère souligne par ce constat qu’une mobilisation de l’ensemble des acteurs est nécessaire, qu’il s’agisse du gouvernement, des autorités locales, des acteurs économiques, des acteurs associatifs, des professionnels de santé, des professionnels de l’éducation, des scientifiques ou experts.
L’attention de plus en plus soutenue de l’opinion publique vis-à-vis des enjeux sanitaires et environnementaux que représentent les perturbateurs endocriniens contribuent à la volonté de poursuivre les actions en cours. A cet effet, 3 grands objectifs ont été définis et proposés dans les projets mis à la consultation du public à savoir :
- Protéger la population, les former, les informer
- Limiter au maximum la contamination de l’environnement par les perturbateurs endocriniens.
Améliorer la connaissance sur les perturbateurs endocriniens.