Véronique Le Billon, Les Echos
12 avril 2018
L’article revient sur les vives critiques formulées autant par le PDG d’EDF à la suite de décisions de prolongations d’arrêts de réacteurs jugées néfastes pour la production, que par des associations telles que le réseau Sortir du Nucléaire qui marque sa désapprobation quant à l’autorisation du « redémarrage d’un réacteur de Fessenheim après la découverte d’une fraude d’Areva sur la fabrication d’un générateur de vapeur ».
Accusé d’être trop laxiste par les uns ou au contraire trop sévère pour les autres, le gendarme du nucléaire désamorce la polémique avec l’intervention de son président : « Parfois, mais pas souvent, les deux – EDF et les associations – se réjouissent de nos décisions. Le plus souvent, l’un s’en réjouit et pas l’autre. Parfois, les deux sont mécontents – peut-être est-ce le meilleur des cas ! Telle est la vie d’une autorité de sûreté indépendante, qui fait son métier ».
Le Baromètre IRSN est cité dans cet article pour étayer la question de confiance des Français vis-à-vis des acteurs du nucléaire « Le dernier baromètre annuel de l’IRSN, réalisé fin 2016, montre l’impact de ces crises à répétition : tous les acteurs du secteur nucléaire ont perdu, aux yeux des Français interrogés, en compétence et en crédibilité. »