Face au risque, les Français restent attachés au principe de précaution
Publié le 23 juin
La Tribune, journal de référence pour le monde économique, reprend la dépêche AFP consacrée au Baromètre IRSN 2020 de la perception des risques et de la sécurité par les Français.
L’article de presse présente à la fois les résultats de l’enquête de terrain de fin 2019, et ceux de l’enquête intermédiaire passée à la mi-mai 2020. En effet, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié son Baromètre annuel le 23 juin. Comme l’enquête terrain de ce Baromètre 2020 s’est déroulée du 18 novembre au 3 décembre 2019, avant le début de la pandémie du covid-19, l’IRSN a décidé d’insérer quelques questions du Baromètre dans un sondage « omnibus » réalisé les 18 et 19 mai 2020 via internet.
La grande pauvreté et l’exclusion, préoccupation n°1 des Français
Avec les résultats de l’enquête de terrain 2019, les Français placent « la grande pauvreté et l’exclusion » à la première place des préoccupations (pour 20% d’entre eux, niveau le plus haut depuis 2010), suivi du réchauffement climatique (17%). Une autre préoccupation est citée trois fois plus que l’année précédente: « l’instabilité géopolitique mondiale ». closevolume_off Parmi les sujets environnementaux, le climat reste en tête, avec un tiers des réponses (-4 points par rapport à 2018 mais +18 points depuis 2013), suivi de la disparition d’espèces (biodiversité) (15%). Viennent ensuite les catastrophes naturelles (13%), davantage citées dans le contexte d’inondations dans le Sud-Est.
Les risques nucléaires (centrales et déchets) et chimiques: le podium des risques industriels
Sur les installations industrielles, le baromètre n’enregistre en revanche « pas l’effet Lubrizol » qu’on aurait pu attendre après l’incendie de l’usine chimique de Rouen en septembre 2019, note l’IRSN. Les centrales nucléaires (33%) et stockages de déchets radioactifs (20%) restent les premiers risques industriels cités, suivis des installations chimiques (18%). En 2019, avant la crise sanitaire, les Français exprimaient une confiance accrue dans les autorités pour les protéger: le risque pour la gestion duquel ils avaient le plus confiance était celui des incendies de forêts (61%). Le plus faible niveau de confiance était recueilli par les pesticides (32%).
Retrouver l’intégralité de l’article sur latribune.fr.