La pollution sonore dans un contexte de télétravail régulier

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IFOP pour l’association JNA (journée Nationale de l’Audition)

Octobre 2020

À l’occasion de la 5e édition de la Semaine de la Santé Auditive au Travail, l’IFOP a réalisé la quatrième vague d’une enquête auprès des actifs exerçant une activité professionnelle. Elle indique qu’un actif sur deux en télétravail se déclare gêné par le bruit. En 2020, le confinement et la généralisation du télétravail ont pu rendre les Français particulièrement sensibles aux bruits à l’extérieur de leur logement.

Mise en perspective avec les résultats du Baromètre IRSN

La thématique du bruit est également suivie par le Baromètre IRSN sous l’appellation de « pollution sonore ». En 2018, 38% des personnes interrogées déclarent que la pollution sonore représente un risque élevé. Malgré une progression de cette préoccupation depuis 2015 (+8 points), elle reste cependant située cette année-là en fin de classement (28e position). Jusqu’en 2018, son niveau de risque perçu était plutôt faible. Associée en 2019 à un niveau de risque élevé par 28 % des Français, elle est passée à la 24e position.

Les résultats de l’enquête de novembre 2020 confirment la tendance observée en 2019. La pollution sonore ne fait plus partie des risques perçus comme les moins élevés. Elle est passée à la 19e position avec 42 % des Français jugeant élevé son niveau de risque. Elle renoue avec les niveaux enregistrés entre 1998 et 2000.

 

Retrouvez l’intégralité de l’étude sur le site ifop.com.